Angers oct. 2006
En italique mes rajouts personnels
Le contenu de cette conférence est le fruit de 20 ans de recherches scientifiques et d’une longue pratique de psychothérapeute
La NAISSANCE, du point de vue du Bébé
La démarche en psychothérapie provient d’une difficulté qu’on a du mal à surmonter :
La difficulté vient d’extrêmement loin en arrière.
La psychothérapie propose un cadre, méthodes, outils et stratégie globale qui laissent la personne spontanément revenir en arrière dans les origines de ses problèmes… à 95 % à la naissance, mis à part les trauma. tardifs : accident, viol, les opérations chirurgicales qui se superposent à qque chose qui était déjà là avant.
Quand il n’y a pas ces trauma tardifs on tombe relativ.t vite sur l’idée que les problèmes ont pris leur source, ont été créés très tôt dans la vie ; on a un peu de mal à cheminer à travers ça car les problèmes qu’on voit d’abord st ceux qui apparaissent ds la tête : souvenirs visuels, sous forme de paroles, situations ou scènes et assez vite on tombe sur des souvenirs non visuels. Les vrais souvenirs, précoces, st construits ds des réactions corporelles.
Ce qui fait que la plupart des gens, dans leurs comportements quotidiens manifestent des réactions qui st en fait des réactions périnatales : qui « tournent » aux alentours des réactions foetales, de naissance ou post-natales. Simplement dans le comportement ou dans les apparences. Ça se traduit rarement en language, donc ce n’est pas forcément ds la tête qu’il faut chercher l’origine des pbs, mais il peut qqfois donner des petits reflets, aperçus sur ce qu’il s’est passé ds ces périodes précoces : cf. « je suis complètement bloqué », « je suis dans la merde », « comment je vais m’en sortir », etc… c’est du périnatal, de l’accouchement dont on parle. On ne le sait pas. Il n’y a pas besoin de faire un décodage ou interprétation psycha. : il suffit de lire correct.t tout ce qu’on fait et tt ce qu’on dit et on tombe sur la naissance pr la plupart des gens.
Voir certains chercheurs-praticiens comme David (Chambeline ?) par exemple qui a découvert ds le discours de ses patients qu’ils parlaient que de leur naissance.
A partir de ça il est remonté aux influences prénatales, péri et post natales. Ces choses ne st pas nouvelles, elles datent de juste après la guerre, années 50-60.
Depuis ils n’ont fait qu’accumuler du matériau concernant ces influences périnatales sur la vie des adultes.
1-Comment se fabrique le Psychisme à partir des empreintes périnatales ?
2-Quels résultats ?
3- Quels problèmes liés aux pratiques d’accouchement classique, sur la Femme et sur l’Enfant ? En général on ne le voit qu’à l’âge adulte, bien qu’on puisse le voir maintenant avant.
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Le psychisme n’est pas donné à l’avance ou juste un mental qui se fabriquerait grâce à l’école, à la maternelle à 3 ans : c’est un système comparable à un ordinateur, même si + complexe.
Au départ il n’y a rien dedans : disque dur vierge, puis installation d’un système et des programmes : on se construit de la même façon : on met des programmes c à d tout ce qu’on reçoit comme un ? ? depuis notre conception jusqu’au moment où on est adulte ; ces programmes ne st pas n’importe quoi, comme pr un ordinateur ; il faut d’abord un logiciel système de base, un ensemble de méga outils. Nous avons aussi un méga programme de base qui est formé de 4 ou 5 fonctions absolument essentielles qui servent à alimenter tt le reste et après on rajoute d’autres programmes : du langage, des langues, du langage informatique… des systèmes de sentiment, appelés en philo autrefois des systèmes de valeurs des société. Si celui-ci est basé sur la sécurité, tt le monde ds le même pays, tribu, est axé sur la sécurité, idem pour la réalité par exemple.
Les empreintes psychiques fondamentales qui créent le début du psychisme, comparable le logiciel système du disque dur, se passent presque ttes à la naissance ; à partir de ça on peut comprendre ts les dégâts qu’on fait qd on ne respecte pas ces systèmes d’implantation.
Système des 3 fonctions essentielles :
Très difficile à comprendre : un fœtus est en vie biologique mais pas psychique : c’est un organisme biologiquement complet, psychologiquement complet aussi – le disque dur est quasi vierge : — on pourrait parler des héritages mais c’est plus compliqué — mais le disque dur tourne sans rien faire, à part qques petits réflexes de mise en route ; il faut bien tester un peu les membres au départ, regarder si les yeux bougent… un certain nb de fcts qui sont mi psy, mi biologiques encore et qui fonctionnent au niveau du fœtus ; en particulier celui-ci peut avoir un certain nb de réflexes de défense – cf. Thomas (Verny ?) qui montre un pt film où on voit (c’est un ultra sonore / une échographie 3 D) le fœtus pendant une heure : à un mmt donné le Père engueule la Femme et part en claquant la porte : on voit le fœtus qui fait un ½ tour complet ds l’utérus, instantanément. Même s’il n’a pas de fct psychique élaborée, il a un certain nb de réflexes, de réactions et de défense qui st déjà installés ; mais ça ne veut pas dire qu’il est en vie psychologiquement.(sans affectivité ?)
Ce qui fait notre vie psy. c’est qqchose de différent : c’est qqchose qui pousse constamment de l’intérieur, en permanence, pour faire, pr explorer, pr la survie, pr aller chercher les autres, etc…on a une sorte de moteur d’action permanent à l’intérieur qui n’existe pas chez le fœtus.
S’il y en avait un, il serait claustrophobe et deviendrait fou à être enfermé avec un moteur d’action à l’intérieur et en plus ce n’est pas nécessaire pour sa croissance et son développement fœtal ; il a besoin plutôt d’être au calme et d’implanter pt à pt ttes ses fcts, biologiques en premier bien sûr, puis un certain nb de fcts psy. qui st déjà à l’état latent, qui commence pendant l’état fœtal.
Ce qui fabrique cet espèce de moteur interne, c’est l’accouchement. Stan Groff l’a mis en évidence le premier : il a découvert en faisant parler ses patients et par des techniques de respiration, auparavant avec le LSD, que les gens au moment de l’accouchement « piquaient une crise », c.à.d que tt d’un coup, ils se sentaient enfermés créant une panique (si on es en vie et enfermé, ça crée une panique) qui construit une vitalité qui remplit tt le corps ; ça se met à s’agiter, à « pédaler »… à partir de ce mmt là, le bébé commence à pousser et à sortir car il ne peut faire que ça (il n’a pas le choix), ce qui correspond à l’alimentation par une étincelle de vie d’un réflexe qui est pré-programmé.
Le 2ième point important c’est l’attachement à la mère ; il y a beaucoup de gens qui ne savent pas que ça existe, ou qui le nient, y compris des psy., médecins… qui nient le fait qu’il y ait une nécessité biologique et psy. d’attachement à la mère. On est dans une situation de lutte idéologique : c’est comme si nous on professait une religion alors que c’est une réalité ; si on regarde ts les mammifères (les oiseaux ?), il y a nécessité automatique d’attachement à la mère à la naissance c.à.d. que l’enfant ne peut survivre seul, il a un corps et des capacités limités, il a besoin d’investir complètement la mère, de la transformer en prolongement de lui-même ; il transforme sa mère en appendice pour pouvoir survivre.
Il y a une sorte de symbiose entre 2 Etres qui se fait par un réflexe psycho-biologique au mmt de l’accouchement et si on rate ça, il n’y a pas d’attachement ; on peut même dire que chez nous, d’une façon quasi politique, ce dispositif d’attachement a été (nié ?) et entravé depuis plusieurs siècles. Selon mes premières recherches, on trouve des traces de l’entravement de l’attachement déjà chez les Romains, raison pour laquelle nous sommes conditionnés à penser que les bébés n’ont pas besoin d’être attachés, peuvent être promenés dans des berceaux (et poussettes = « chaise d’handicapé » !) ou alors qu’il suffit de les promener ttes les 3 H. en suivant les tables d’alimentation… c’est absolument faux. Mais cette idéologie du bébé paquet-roti-gigôt dans un landau date de très, très longtemps donc difficile à changer.
On a ? bi ? que le problème de la séparation : cette symbiose va être très bénéfique au bébé pendant un certain temps (totale jusqu’à 8-11 mois, puis partielle jusqu’à environ 2 ans), puis va devenir maléfique : il faut l’inverser.
Il y a besoin de séparer les enfants quand ils sont complètement formés au niveau relationnel (la symbiose sert à ça) ; dès qu’ils sont autonomes sur le plan relationnel, il faut les lâcher, normalement, ils ne devraient plus avoir de Maman.
Chez nous un bébé qui a besoin de ne plus avoir besoin de Maman, qu’on ramène de la maternelle et qui retrouve sa mère de naissance, ça fait des dégâts énormes au niveau psychologique ; et ça c’est inchangeable chez nous dans une société (organisée en petites familles : « famille nucléaire », « cellule familiale »?) dans lesquelles les bébés vivent avec leur maman jusqu’à 20 ans et on a des « bébés » à 20 ans ; c’est un phénomène de société, politique très important avec lequel on a beaucoup de mal en psychothérapie.
La vitalité (vitalisation ?) se fait au mmt de l’expulsion : c’est un réflexe qui, d’après ce que j’ai pu observer par les revécus de psychothérapie, est très rapide : ça dure environ entre 10 mn et ¾ d’h, (à partir de quand, exactement ?) c’est une agitation très spéciale et très reconnaissable dans le corps des personnes. Il y a 4 ou 5 réflexes qui s’enchaînent et la plupart du temps qd ça se passe bien c’est 10 mn = le bébé se met en vie en 10 mn…….il s’expulse, se propulse.
La vitalité étant faite, ça fait naître les réflexes d’attachement : c.à.d qu’un bébé qui n’est pas vitalisé n’aura pas ces réflexes d’attachement, il est dans un autre espace, on peut dire qu’il est resté dans l’utérus.
Mais s’il est vitalisé, le réflexe d’attachement est très court : les éthologues parlent d’une « phase critique », qui dure 1 à 3 mn chez les mammifères, c’est extrêmement court, pendant laquelle il faut absolument que la mère et le bébé se collent ensemble : et c’est à base d’odeur, de toucher, de croisement de regard… c’est assez complexe au niveau des petits réflexes.
Chez l’Homme, on a relativement peu d’études, mais entre les revécus de thérapie et ce qu’on observe dans des conditions naturelles relativement propres, on peut estimer que le temps maximum critique d’attachement est de l’ordre d’une heure ; c à d que si on fait quoi que ce soit de néfaste dans cette heure là, il n’y a pas d’attachement ; la bonne volonté chez la mère ne remplacera pas ces réflexes.
Par contre la dissolution de ce système symbiotique est bcp + longue ; l’enfant commence à se développer trés vite, dès qu’il a un peu d’autonomie, en commençant à faire des pts A-R, à jouer au grand, ce qu’il n’est pas, ça peut commencer vers 6, 9, 11 mois… ça dépend des bébés, et ça ne cesse d’augmenter → 2 ans, donc la période de détachement est assez grande, c’est à peu près la 2ième année.
Normalement, en fin de 2ième année, un bébé devrait être complètement autonome sur le plan relationnel, même s’il ne l’est pas sur d’autres plans.
Je voudrais vous remontrer ce processus de création de la vitalité ou vivacité ; les gens qui revivent leur naissance ont en général des mots à eux : « les ? tar ? »« je me mets en vie », « ça vie en moi ».
Sur ce schéma on a un fœtus qui est tranquillement dans son « jus »… il pourrait rester comme ça éternellement et les gens qui revivent des absences de naissance, qui ne sont pas nés en fait, ont cet esprit là : ils sont passifs, ils baignent dans leur jus, tout va bien, il n’y a pas de temps ni d’urgence, il n’y a rien qui perturbe. C’est l’état naturel ( ?), il en a besoin pour se développer.
Au bout d’un mmt on voit arriver cette étincelle de vie, on ne sait pas beaucoup de choses là-dessus, on sait que ça vient …………………………………..? ça vient à un mmt très précis,on ne sait pas exactement ………………………………………………….? , les contractions ?…………………………………………… ? hormonales et neurochimiques qui déclenchent les contractions ? ……………………………….? bébé ou si c’est l’inverse : ou si c’est le bébé qui peut lui-même ? ………………………….? ça commence à s’agiter un pt peu et inversement par retour ? ça déclenche les contractions. Y’a des…………………? des 2 bouts en même temps, relativement ………………………………………………………………? on s’aperçoit que la………………………..? s’agite au mmt où le ……………………………..? veut sortir de là, apparemment ça vient du bébé……………..? au niveau psychique au moins ; au niveau hormonal, les mécanismes sont probablement un peu moins …………? . Donc tout d’un coup le bébé s’agite et quand on est dans un bocal enfermé, ça crée très vite une panique de mort, en résumé : « si je ne sort pas je meurt »; et à ce mmt là cette espèce d’étincelle de vie commence à alimenter un certain nb de réflexes qui vont conduire à l’expulsion, le tout accompagné par les contractions. Le bébé s’agite, il y a une sorte de frénésie qui se met en place, qui devient insupportable, en particulier l’enfermement et les réflexes commencent à rentrer ds le corps ………………………dans la tête ; un des réflexes qui apparaît le 1ier est la recherche de l’ouverture : il y a une sensibilité spéciale qui se crée ? à ce mmt là ds la tête et qui fait qu’instinctivement on cherche un endroit + mou ou qui a une forme un peu différente avec la tête et en principe on le trouve assez vite.
2ième partie du réflexe : qqchose qui rentre ds les jambes, on commence à pousser : il y a l’idée sous jacente que si on pousse ça va marcher ; ttes les personnes qui ont revécu des naissances normales témoignent de ça, on sait + ou – ce qui va se passer, trouver une ouverture avec la tête, pousser avec les jambes. Et au bout d’un mmt, assez vite normalement, qques mn, cette espèce de frénésie, qui est quand même assez fatigante (?), permet de pousser, comme on sent que ça marche : c à d que ça coïncide avec l’ouverture du col de l’utérus ; à la limite on ne sait même plus quand on voit les choses comme ça si c’est le bébé qui pousse qui fait ouvrir le col ou si celui-ci s’ouvre tout seul par un autre mécanisme hormonal.
Donc il pousse, ça commence à avancer et à ce mmt là il y a un 4ième réflexe (3ième ?) qui se met en route : c’est un espèce d ……………..? de la colonne vertébrale ; quand le bébé sent qu’il est engagé, il y a tt d’un coup (un mouvement de rotation/vrille ?) et c’est là que se produit l’expulsion, c à d qu’il y a un début de propulsion, ensuite un « coup de rein » …………………………………….ça va très vite : dans les revécus, c’est de l’ordre de la minute.
A ce mmt là, la propulsion se fait relativement tte seule ; les impressions sont très variables : ça peut être une impression de tomber dans le vide, de glisser dans un toboggan (curieusement………………………………………..certainement une histoire de propulsion au mmt de la naissance, le goût pour le toboggan !), impression de glisser dans qqchose de soyeux : c’est bizarre car nous de l’extérieur ………………………………………………………………………………………
C’est intéressant de voir la différence entre les impressions vu de l’extérieur avec ce qu’on vit soi-même quand on .est à l’intérieur (pas pour les accouchement sous …………………………………………c’est bcp + compliqué).
Voilà le système de vitalisation avec cette sorte de frénésie qui va ensuite continuer à alimenter le corps : c’est avec la même frénésie que le bébé va chercher à ramper sur sa mère pour téter, à agripper la peau, (d’ailleurs chez les primates
?), à se débattre, éventuellement à se libérer de sa mère, qu’il va aller chercher,…………………….. qu’il va tous casser autour de lui ……………………..
à apprendre, à se développer ; ça alimente la totalité du système ……………………
S’il n’y a pas ça …………………………………………………c’est la catastrophe.
Ces choses là ont été observées assez tôt par St. Groff, parfois un peu les mêmes choses mais sous l’aspect « Groff », médecin psychiatre qui a fait des espèces de revécus sous LSD tôt dans son pays avant de partir aux U.S en continuant ces expériences sous LSD, en découvrant un certain nb de choses.
Le LSD (a) été interdit aux U.S, y compris au niveau médical/recherche, qu’il a remplacé par une (technique) de respiration déjà connues qu’il a appelé « holotropique ».
Donc, il a découvert qu’avec un agent chimique, on peut libérer ……………….et retrouver …………………………………………………………mais qu’on peut faire la même chose d’une façon + naturelle par la respiration (ou autres techniques, dans un environnement accueillant) qui active des enregistrements corporels : les enregistrements se déroulent et on retrouve la naissance.
Sauf cas de traumatisme……………………………………………..s’il n’y a pas de psychothérapie, et tout un cheminement pour retourner vers la naissance, on va avoir de grosses difficultés.
Donc spontané pour les gens qui ne sont pas trop mal nés et pas autant pour ceux qui ont eu des problèmes : il faut une thérapie bcp + englobante et longue : les revécus de naissance arrivent après, 7 et jusqu’à 10 ans de thérapie tellement c’est choquant, ça a été traumatisant, le revécu ne revient pas de suite, il faut tte une préparation avant…
Voici qques dessins qui correspondent à la phase de l’accouchement et à la transcription de revécu : souvent, ils perçoivent confusément la mère comme un monstre maléfique qui va les dévorer ou les………… ? ; c’est la trace qu’on a d’un utérus qui commence à pulser(?) : la 1ière sensation c’est à peu près : « elle/il veut ma mort ». Donc un des 1ier revécu est d’avoir à faire à un gros monstre qui veut vous réduire à néant, vous dévorer. C’est ça qui va déclencher cette frénésie de s’en sortir ; on a à faire avec un adversaire, l’utérus. Des idées de mort peuvent arriver à ce mmt là.
On voit bien la frénésie sur ces dessins.
Ensuite on arrive à la 2ième phase qui se passe en général bien si les conditions sont réunies : si le bébé est vitalisé, a bénéficié d’un accouchement naturel et si on laisse la maman tranquille avec son bébé, les réflexes vont se produirent à la fois chez le bébé et chez la mère…………………………..=>unité mère/enfant, fusion, symbiose psychobiologique qui est le mot qui traduit le mieux les fonctions rudimentaires…… ?……et psychiques.
Le bébé étant sorti, on peut voir facilement un certain nb de ses réflexes : il bouge un peu, s’agite… ?,…….. et inversement chez la mère, il y a des réflexes complètement symétriques, elle a tendance à toucher le bébé dès qu’il sort, à le prendre, à le sortir et à l’amener jusqu’au sein = un ensemble de réflexes qui sont tout à fait correspondant à la ………………………….. ? Très vite, il y a un réflexe de regard aussi, un « accrochage par le regard »… il est difficile de faire une liste scientifique de tous les nombreux réflexes…………………………il y a l’odeur, le toucher, le timbre de voix (?),le fait que le bébé bouge, « grouille »… ça fait craquer n’importe quel maman et papa, et justement il y a problème quand le bébé ne grouille pas, on a des problèmes très lourds d’accrochage, de rejet maternel.
Autre observation en revécu de naissance, qui me parait très important, souvent (traité ?) dans les livres, c’est l’importance du battement de cœur ; à l’état fœtal le bébé entend le cœur tout le temps, il n’y a pas que le cœur (respiration, digestion-péristaltisme, des l’environnement ext. aussi), mais celui-ci est très dominant. Un des points d’accrochage pour le bébé est de reconnaître le battement de cœur.
Mémorisé par le bébé et très souvent -80%- dans les revécus de naissance……………… ?, donc ça ne doit pas être un hasard si on met les seins près du cœur.
C’est important aussi de savoir qu’immédiatement, on reforme un « utérus extexne » ; les 2 personnages redisparaissent dans une bulle symbiotique, le père étant protecteur. Donc le bébé se vitalise mais ne change pas de « position » : il sort d’un utérus (liquide)pour rentrer dans un autre (aérien) et + grand que le précédent = 9 mois de gestation interne et 9 mois de gestation interne = une grossesse dure 18 mois, 9 dedans, 9 dehors.
Photos montrant l’ « accrochage » par le regard :on trouve partout des photos de mères, dans un « bon état maternel », avec un regard admiratif, amoureux ; ces réflexes maternels se déclenchent grâce à l’accouchement : système d’expulsion, frénésie, la mère qui sent le bébé « grouiller » à l’intérieur d’elle…
Coté mère ; on est dans une histoire d’unité mère-enfant qui va petit à petit se dissoudre au cour du temps : 2 ans environ à l’issue desquels elle le « perd » ; si la mère veut continuer à « jouer à l’utérus » alors qu’il en a plus besoin, elle va l’étouffer, il en résulte des catastrophes.
Il y a aussi des transformations pour la mère : les sensations dont on vient de parler transforment aussi la mère lors de l’accouchement et, puis quand l’allaitement va diminuer, elle va commencer à ne plus « servir à rien ; « qu’est ce que je fais maintenant… il ne veut plus de mes seins » qui peut relativement les éprouver, puis il y aura une séparation définitive vers 2 ans