SOMMAIRE
Pour lutter contre un mal, il faut le nommer. Alice Miller
Avant-propos :
- note face à l’actualité
- Des hommes féministes
Introduction
Qui suis-je ?
1. POURQUOI s’intéresser à la violence féminine
le déni de réalité
La beauté sauvera le monde
le VOILE sur les violences subies par les bébés et les enfants
Le SEXISME des violences conjugales
L’objectif général
Ni polémique ni fuite
Choix du sujet et motivations, le moi social et le moi intime
La collusion inconsciente du couple
Une « chasse à l’homme »
Femmes victimes : « La mobilisation générale » ; le piège du statut de victime
2. DÉFINITION de la violence et de la non-violence :
Le sens commun et définitions tendancieuses
Coté psychologique et sociologique
La douleur et la souffrance ; la douleur de l’accouchement
Le traitement législatif et judiciaire de la violence et les limites de la répression
Les 10 piliers pour une culture non-violente ; les symptômes de la paix intérieure
3. La VIOLENCE féminine envers les ENFANTS
Un sujet triplement tabou
L’impact des violences conjugales sur les enfants
Le mythe de la « toute bonne mère » s’effrite en quelques chiffres
Divorce : syndrome de l’aliénation parentale ou l’enfant « sapé »
Les « super mamans et papas imparfaits » : un nouveau concept
Silence on tue des enfants
Petites attaques répétées et grandes conséquences
Les relations incestuelles : « la pédophilie ordinaire »
Enfant attaché ou les « bébés roulettes » : danger ! Éloge du portage et du holding
Choix de vie dans une société où l’enfant dérange
La vie de l’enfant est mouvement et jeu : les bébés momifiés, version menottes, et camisole chimique
l’Abandon institutionnalisé : un fléau à grande échelle
Une société malade du LIEN
Les avantages de l’allaitement et leurs corollaires : le portage, le bonding et le holding
4. La VIOLENCE féminine envers les HOMMES :
Le « Grenelle » des violences conjugales : la guerre des sexes accélérée
Mettons le paquet
La rencontre mystérieuse
Quelques chiffres cachés
L’art de la provocation
Les rapports de force, de pouvoir ; la force physique : l’homme piégé
La femme phallique, l’homme castré
Divorce et opportunisme : père évincé, brisé
Le rôle du père
Divorce : le racket
La rencontre et l’union évitées ; interdit de draguer
La conspiration du DEplaisir ; la misère sexuelle
La fusion, l’orgasme : une révérence envers la vie et le mystère de l’existence
5. Un sujet TABOU et des hommes SILENCIEUX :
Femme victime de violence conjugale et avantages
La victime a toujours raison
Les hommes font « profil bas »
6. Les RACINES de la violence, sa répétition, son apologie :
Historique
La guerre, la violence glorifiées et banalisées
Carence parentale et base psychologique du couple aliénant
Passion, violence, jalousie
Les violences intra-familiales
Le mariage : « un contrat de DUPE ? ». La fidélité
l’Avenir de la famille et du couple ; la cohabitation et la non-cohabitation
C’est quoi être « ADULTE » ? Éloge de l’égo et estime de soi
7. La PREVENTION des violences, soit :
1/ identifier les causes 2/ faire les liens de causes à effets 3/ agir, remédier, éviter la répétition
Définition d’une vraie « PREVENTION »
Schéma d’une longue histoire : en amont et en aval du CHOC
Les différents niveaux de prévention en amont de l’évènement
Il n’est rien de constant si ce n’est le changement
La relation d’aide : le conseil conjugal et familial, la médiation familiale, les psychothérapies
Conclusion : les violences envers soi-même, subies par les personnes âgées, entre femmes, dans les institutions…
Mal nommer les choses, c’est ajouter à la douleur du monde A. Camus
Contact pour une commande directement auprès de l’auteur (à prix réduit sur demande motivée) sur cette adresse courriel :
info@famille-prevention-conseil.com
ANNEXES
1 / Le complexe de passage : les TABOUS fondateurs
2 / L’écoute, la présence et la fermeté bienveillantes : 28 bonnes raisons de ne pas maltraiter votre bébé et enfant, de respecter son intégrité physique et psychique
3 / Tableau de comparaison des RÉFLEXES de la NAISSANCE et de ceux de l’orgasme
4 / Plaquette des ateliers méthode FABER et MAZLISH, présence et accompagnement bienveillants
5 / Le cercle vicieux de la violence : socio-somatisation et accident
6 / Olivier Maurel : comment est né son engagement contre les violences éducatives ordinaires : petite autobiographie
7 / OVEO : Observatoire des Violences Éducatives Ordinaires
8 / Manifeste OVEO
9 / Les « 4 COUPLES » : guérison, compensation, évolution et réalisation
10 / Autobiographie d’un parcours de guérison de la névrose
11 / Définition de la relation d’aide, du rôle du CCF et du thérapeute (G. Boyesen)
12 / APMF : définition et charte de l’association « Pour la promotion de la médiation familiale »
13 / La mâle peur : le traité des caresses, G. Leleu
14 / La prise de décision par CONSENSUS : un outil pour la prévention / résolution des conflits
15/ Qui est Max Ploquin ? Son apport précieux à la « naissance naturelle ». Un article…
16 / Schooling the world : mise en place de l’instruction publique et certains de ses objectifs réels
17 / le S.A.P : Syndrôme d’Aliénation parentale (en complément du chap. 3 : divorce…)
18 / Education à la sexualité : en collège et lycée en Conseil Conjugal et Familial
19 / Elizabeth Badinter : fiche de lecture de son livre « Fausse route »
20 / L’Etat inquisiteur : définition d’une SECTE et déclaration des « Droits de l’âme »
21 / Les créatifs culturels : émergence d’une nouvelle conscience
22 / Jean Michel Fitremann : fiche de lecture de l’ABC de la sexualité
23 / Le MCP. Mouvement de la Condition Paternelle
24 / Les Doulas : la femme au service de la femme
Illustrations en couverture :
E N I A « L’essentiel d’une vie, ce sont les rencontres »
Thérapeute de couple IMAGO – 60 rue Losserand 37100 TOURS
Renseignements/ RV www.imago-france.fr
» Les éphémères d’ E N I A » Peinture, sculpture, photographie
http://enia.peintre.free.fr
Art. 11 de la déclaration des droits de l’homme
« La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ; tout citoyen peut donc parler, ECRIRE, imprimer librement sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la LOI »
Avant propos
Note préalable face à l’actualité :
Ce livre sort à un tournant de notre civilisation où les fondamentaux de notre humanité sont en grand danger ou en pleine « rénovation », difficile d’en préjuger ?
Elle subit à nouveau un bouleversement majeur et de grandes souffrances à l’échelle mondiale : j’en suis conscient.
On serait alors tenté de minimiser l’importance du thème traité dans cet ouvrage.
Je suis convaincu du contraire : vous êtes invités à lire la deuxième annexe en fin de livre : « L’écoute, la présence et la fermeté bienveillantes : 28 bonnes raisons de ne pas maltraiter vos bébés et enfants, de respecter leur intégrité physique et psychique » et parmi les 28 raisons, de la 20 ième à la 25 ième.
Vous pouvez aussi les consulter sur ce site https://famille-prevention-conseil.com/, 2ième article : « L’accompagnement bienveillant de l’enfant ».
Toutefois, pour compléter ces maltraitances ordinaires et du quotidien, il faudrait ajouter celles qui sont dénoncées (la minorité) mobilisant les services de protection de l’enfance et celles qui relèvent de circonstances plus exceptionnelles, les plus cruelles y compris : ces violences sortent du cadre de cet ouvrage, ce n’est pas le cœur de mon sujet même si quelques exemples, livres cités et chiffres débordent de ce cadre : elles sont traitées dans des documentaires, des sites internet et autres publications si on veut aller y voir.
Il existent d’autres forces en présence, certes : il faut alors explorer notre réelle histoire depuis quelques millénaires et l’immensité cosmique dont nous sommes locataires.
Une vidéo de Laura MARIE « Divulgation cosmique » vous mettra sur une piste dans le cas où vous désirez approfondir, en se rappelant P. Desproges : « L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne »… Quoique certaines révélations, vérités nées de la réalité et de nos recherches, peuvent être déstabilisantes psychologiquement, voire traumatisantes ; c’est la raison d’être des chemins initiatiques qui mènent à la conscience et à la connaissance, étape par étape, en respectant l’équilibre psychique, en donnant du temps afin de distiller l’information révélatrice qui éveille, qui nourrit notre aspiration spirituelle instinctive afin d’intégrer une perception d’une autre dimension de notre existence.
Sage est celui qui sait combien peu il sait Socrate
Celui qui sait qu’il ne sait pas, saura
Appel à TÉMOIGNAGE
Avec l’objectif de créer un article consacré uniquement à des témoignages de violences ordinaires subies en tant que bébé et enfant, y compris ce que votre entourage a pu vous en rapporter, en tant qu’homme dans le couple ou au travail,
et pour illustrer notre propos, vous pouvez, en exposé synthétique si possible, l’envoyer sur le courriel suivant :
info@famille-prevention-conseil.com
Merci pour ceux qui pourront soit réaliser qu’ils ont été eux.elles aussi maltraité.e.s et démontrer l’importance des violences ordinaires.
Vous pouvez ainsi témoigner d’avoir reçu claques et autres punitions pour vous « mettre dans le bon chemin », faute de quoi, vous auriez « mal tourné » comme on l’entend souvent ou si vous pensez « être quelqu’un de bien aujourd’hui, c’est grâce à une éducation sévère« .
Merci de votre contribution au débat.
Des hommes féministes
qui ne confondent pas féminisme et féminité qu’ils apprécient et défendent
A toutes les femmes victime et/ou auteure, à celles qui se croient non concernées directement, à mes amies et pour éviter un malentendu, un débat et toute forme de procès stériles, de grâce, lisez bien cet avant-propos.
Ce n’est pas un ouvrage CONTRE les femmes mais POUR les hommes et POUR les femmes : que leurs violences – spécifiques – soient reconnues ; pour que les femmes se méfient du statut de VICTIME qui PEUT être un PIÈGE, qui peut être la condition mais aussi exclure toute possibilité d’en sortir. Ceci est valable pour les hommes.
Pleinement convaincu que le masculin a tout à perdre à maltraiter le féminin, que ça lui nuit profondément, il est indéniable que son bien-être et évolution passent à minima par un respect mutuel et par la synergie des deux pôles ; sans exclure d’autres modes de vie, d’accouplement ou non, dans le cadre d’une diversité / altérité inhérente à la vie, de sa richesse, d’une expression de la vie multiforme : cf . Hélène Fischerbiblio
Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d’avis. O. Wilde
Je pense en toute modestie tenter d’être humaniste : Philosophie, doctrine qui affirme la valeur de la personne humaine et vise à l’épanouissement de celle-ci : à ce titre je défends la cause des enfants, des femmes, des hommes… du VIVANT en général et du sacré.
N’avoir pas le courage de son opinion, c’est ne pas avoir d’opinion. E. Girardin
Un ouvrage pour la paix, pour la « paix des ménages », pour l’abolition des violences conjugales et sur les bébés / enfants.
Nous n’avons qu’un seul dieu c’est d’aimer son frère… que se lèvent tous ceux qui ont le même dieu sur terre… puisque le dieu des dieux oui c’est d’aimer son frère… que nous sommes sur la terre tous frères d’humanité… quelle que soit la douleur des blessures de nos âmes. Chanson de Saez : « L’oiseau liberté »
La violence masculine, je la connais, la reconnais, je l’observe… elle est IN TO LE RA BLE, IN SU POR TA BLE : je ne la justifie jamais, ni la mienne ni celle des autres, quelque soit son degré, du manque de « considération » à la guerre ; elle est particulièrement propre à l’espèce humaine et indigne, pathologique.
J’ai parfaitement conscience que les femmes et les enfants la subissent depuis des siècles : injustice / inégalité, humiliation, viol, terrorisme, exploitation, meurtre, brûlé vif, femme guérisseuse accusée d’être une sorcière, etc…
Nous développerons sur un chapitre les maltraitances diverses sur les bébés et enfants, certainement le sujet plus déterminant pour notre démonstration.
Loin de moi le désir de juger et de se rappeler : « Avant de juger, il faut comprendre : et quand on a compris, on a pas envie de juger »… ceci n’exclut pas la responsabilité, la réparation des dommages et la fin d’un cycle mortifère.
Nous ne pouvons ni devons accepter ces violences sur les femmes mais AUSSI sur les enfants et sur les hommes, et agir pour l’éradiquer. Comment ?
– En réglant les comptes, avec une amertume inépuisable, dans un esprit de vengeance / revanche en mettant de l’huile sur le feu sur une réelle et ancestrale souffrance et ce jusqu’à l’éternité comme on peut le constater actuellement, campagne orchestrée par un certain féminisme, qui n’a rien plus à voir avec celui de départ, probablement vers 1860 : est-ce vraiment du « féminisme » au sens où il défend la condition féminine ?
– Ou en œuvrant pour la pacification, le dialogue, le pardon, la réparation et la prévention ? Voir sa définition ch.7 pour ne pas confondre avec le « curatif », une pseudo ou partielle prévention sur un des maillons de la chaîne de cause à effet : en effet, celle-ci n’opère pas à la racine des phénomènes indésirables mais tente naĩvement d’agir sur les seules conséquences et non les causes.
– Et en agissant pour une société non sexiste, respectueuse de l’égalité et de la différence, pour la complémentarité et la synergie du couple, pour leur évolution et réalisation ?
Si oui, est-ce possible d’évoluer doué d’une vision globale et réelle du problème à résoudre ; se contenter d’une vision partielle et partiale du sujet est-il propice à avancer vers la réparation et la prévention ?
Tout militantisme se heurte à une difficulté : prendre en compte la diversité de la réalité. Cité par E Badinter
– En perpétuant une représentation de l’enfant objet qui ne souffre pas et qu’on peut maltraiter selon nos humeurs, des théories et modèles éducatifs issus de la transmission transgénérationnelle, des contraintes professionnelles qui nous privent de temps ( le temps c’est de l’amour ) à leur consacrer, des abandons précoces à des assistantes maternelles inconnues du bébé pour aller gagner l’argent et rémunérer ces nounous chargées d’une tâche pour laquelle la maman est naturellement destinée ?
L’attention est la plus grande preuve d’amour. Krisnamurti
Ou en respectant la vie dès la conception, en accompagnant le bébé et l’enfant avec admiration devant ses grandes capacités à « s’élever » et à.. « nous élever » !?
… Je fais les choses quand mon cœur m’en donne l’ordre... je raisonne pas trop comme les autres… j’ai des rêves pas trop dans les normes.. oui je cours à contre-courant car ça n’a pas de prix d’être soi… mais je sais que c’est un cadeau de ne pas faire partie des suiveurs… Extraits : chanson de Soprano – Forest
Pour la suite de cette lecture, je vous suggère une ouverture d’esprit, de prendre de la distance par rapport au matraquage médiatique et associatif / étatique sur les femmes victimes des hommes violents, une propagande contre-productive, qui va aggraver plus que remédier.
En se posant la question : qu’est-ce que ça nous aide à ouvrir dans notre compréhension par rapport aux caricatures de pensées auxquelles nous sommes invités à tomber ?
L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture du crâne. Pierre Desproges
… Ils se moquent éperdument de la religion à laquelle vous adhérez pourvu que vous en choisissiez une ; si vous pouvez mettre un nom sur ce en quoi vous croyez, vous élevez les murs d’une prison autour de votre esprit.
Dès lors que l’on personnifie une croyance on se coupe de l’infini et de tout ce qu’il contient, à commence par soi. Aucun mot ne peut contenir la connaissance infinie . Elle englobe tout ce qui existe et, dès que l’on se cantonne dans une doctrine, (un conditionnement) on échappe à l’infini. C’est la raison même pour laquelle certaines croyances furent imposées : restreindre les limites de la conscience humaine.
L’élève au maître érudit, clair-conscient :… Vous devez passer beaucoup de temps à vous taire : oh la la oui !
Les auteurs de certaines citations m’ont échappé et j’en suis confus : mais je tenais à les citer pour leur pertinence et leur place dans notre richesse culturelle.
J’écris cet ouvrage sans avoir la vocation d’un écrivain, sans prétention d’adopter les règles académiques de l’écriture : d’ailleurs pour le réaliser, il m’a fallu sortir de certains cadres de référence, d’un certain conformisme faute de quoi, je n’aurais pu exprimer que le communément admis et le convenu.
Si la suite ne vous intéresse pas, jetez tout de même votre 3 ième œil sur les deux pages de la partie objective, les statistiques : chapitre III sur la violences subie par les enfants « Le mythe de la toute bonne mère s’effrite en quelques chiffres » et au chapitre IV sur la violence envers les hommes, sous-titrées « Quelques chiffres cachés » et « L’art de la provocation », ceci par curiosité et honnêteté intellectuelle.
INTRODUCTION
Si vous n’êtes pas d’accord avec mes opinions, ce n’est pas grave, j’en ai d’autres
Mon objectif à travers cet ouvrage est bien de participer à l’éradication des violences conjugales, celles que subissent les bébés / enfants ainsi que celles que subissent les hommes, chacune de ces violences étant liées aux autres, inséparables.
Préserver l’enfant du conflit entre adultes, durant « l’aventure conjugale » ponctuée de crises et lors de la séparation, le conflit souvent attisé par l’environnement familial et socio-judiciaire, assurer la pérennité des liens parents – enfants est inséparable de la nécessité de soutenir la dignité du rôle parental.
Ils ont en effet souvent besoin de soutien moral et concret, fragilisés par l’échec d’un projet de vie et toutes ses conséquences parfois destructrices.
Chez l’un des deux parents relayée par certains intervenants selon leur idéologie ou intérêt personnel – association soit disant « féministes », avocat armés de stratégies, enquête sociale, gardien de la paix et maréchaussée, JAF… – l’intention fréquente est de tenter d’éliminer subrepticement ou explicitement un « parent secondaire » réduit à un « droit de visite et d’hébergement un week-end sur deux » (vocabulaire carcéral), jusqu’à le mettre en prison pour non paiement ou « enlèvement » de son propre enfant (« non-présentation ») ou l’accuser d’abus sexuel injustement, une des pires attaques car la preuve du contraire est très difficile. Une des stratégie la plus courante reste l’éloignement avec les enfants à plusieurs centaines de kilomètres.
Pleinement convaincu que la famille et la société créent un énorme manque à gagner pour elles-mêmes en maltraitant quotidiennement et de manière caractérisée les enfants et leur père.
Cependant, les lois sur l’autorité parentale conjointe, l’introduction de la médiation familiale… ont contribué ces dernières années à faire évoluer les mentalités et les pratiques, notamment judiciaires avec des ordonnances qui tendent à la parité entre père et mère autant que possible.
Il est des domaines qui génèrent beaucoup d’implicite, – qui ne se discute pas, ne se remet pas en cause, qui « va de soi » – d’ignorance, de préjugé, d’à-priori, certitude et croyance superficielles : ce « prêt à penser » contribue fortement au caractère tabou de ce thème de la violence féminine ordinaire, au déni de comportements répétés dont on est ou a été plus ou moins victime et/ou auteur avec un vague sentiment de culpabilité, si tant est que ces personnes soient conscientes de leurs comportements dommageables.
Lorsque j’aborde le sujet avec des amies des violences conjugales et de la propagande « femmes victimes – hommes violents » – il m’arrive d’être confronté au passionnel, conditionnement et fermeture : tout débat contradictoire semble impossible : « … oui mais les femmes victimes… 130 tuées... ».
Lorsque j’interroge une association de professionnels censés connaître la violence féminine à travers sa pratique – qui s’émeut auprès de la ministre du sort des femmes victimes de violences – sur le nombre d’enfants et d’hommes victimes des violences intra-familiales, il n’y a pas de réponse : gêne, déni, tabou, omerta.
Si on a tant de mal à concevoir l’idée d’une telle violence féminine, c’est parce qu’il s’agit là d’un stéréotype social, lié à l’idéalisation (déifiée) des femmes, qui entretient l’idée que seuls les hommes puissent commettre de tels actes. E. Badinter Fausse route p 97
Et de compléter p.68 : On peut se demander si la notion simplificatrice et unificatrice de « domination masculine » n’est pas un concept obstacle. Autre nom d’une altérité radicale, il servirait à éviter de penser la complexité, l’historicité et l’évolution du rapport des sexes. Ce concept attrape-tout, en enfermant hommes et femmes dans deux camps opposés, ferme la porte à tout espoir de comprendre leur influence réciproque et de mesurer leur commune appartenance à l’humanité.
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant. P. Dac
Nous reviendront plus tard sur la domination masculine et le pouvoir des femmes, bien relatifs.
Un des espoirs de cet ouvrage, au delà de l’accent mis sur les violences féminines du quotidien, est de tenter de sensibiliser les adultes à la gravité des dégâts causés sur les bébés et enfants par les différentes formes de violences banalisées mais avec des conséquences profondes et durables sur leur développement, leur vitalité et joie de vivre, y compris par le phénomène de collectivisation à la société toute entière.
Ces atteintes à leur intégrité affectent leur vie adulte tant sur le plan affectif / relationnel que sur le plan de leur épanouissement professionnel et spirituel.
Avec l’espoir aussi de convaincre les adultes proches des enfants aux bénéfices à court et long terme pour l’individu comme pour la société d’une méthode d’accompagnement bienveillant et celui de mettre sur la voie du respect mutuel, de la paix et de l’amour, un comportement propre à la nature humaine profonde (et à la personnalité primaire : cf. Gerda Boyesen biblio ).
Les problèmes ne peuvent être résolus au niveau de conscience où ils ont été créés A.Einstein
Dans une approche transversale des réalités et sources d’informations cet ouvrage puise dans mon expérience personnelle et mes formations professionnelles, mes activités associatives, dans les sciences humaines, de la psychologie à la socio-politique. Il est complété de témoignages étayées par des chiffres / statistiques et de nombreux extraits de livres, par l’actualité diffusée, avec le travail des associations qui oeuvrent dans l’intérêt général et certaines causes, agrémenté de quelques bons mots d’humour – il n’y a pas de blague gratuite – et quelques brins de sagesse contenue dans les citations.
Le changement n’arrivera que lorsque nous explorerons notre mental avec le cœur. Schiller
Il y a beaucoup à voir pour étayer notre propos sur cette plaquette distribuée sur un marché récemment, sous couvert de « Liberté Egalité Fraternité ». Cherchez le tendancieux :
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