Les quelques lignes suivantes peuvent permettre de comprendre que notre travail, présence même et le contenu de nos entretiens puissent déranger, intriguer
D’abord quelques données générale sur la psychologie, cette grande, ou plutôt « mal » connue, par un grand nombre de personnes qui se croient expertes comme on peut l’être en économie, par exemple, parce que chacun de nous est acteur dans le système monétaire, au quotidien et depuis des décennies :
La psychologie, qui articule données scientifiques et art-intuition, peut « déranger » : voici ce qu’écrit J.M.Fitremann, docteur en psycho. et psychopathologie, psychothérapeute, à son propos :
Définition de la psychologie = science de l’inconscient (Psyché = âme, noyau, sentiment) et non science des comportements (cf. sociologie et anthropologie)
La psychologie expose certaines pratiques de société qui résistent aux changements même si ces pratiques sont néfastes (cf. conception, naissance et éducation des enfants déterminés par des enjeux socio-politiques et économiques)
La réalité psychologique de ce que nous vivons en nous-même, l’intime est gênant ; il y a intérêts à cacher pour chacun et au niveau économique, social et politique.
La psychologie = connaissance scientifique d’un fonctionnement inconscient et d’une construction psychique de l’homme.
Elle s’intéresse à la réalité vécue, éprouvée et à son origine, aux motivations invisibles de nos actes = science + art.
Il apparait que notre travail utilise les données de la psychologie / des psychologies (« évolutive », génétique, généalogie…) et les disciplines complémentaires comme les nombreuses techniques thérapeutiques individuelles et en groupe, comportementales (TCC) ou structurales : psycho-corporelles, émotionnelles, brèves, archaïques ou analytiques, familiales (systémie, psychogénéalogie,constellation), transpersonnelles… la sociologie, l’anthropologie, ethnologie et ethno-psychiatrie, les neurosciences, la neurobiologie, l’éthologie, mythologie, la philosophie, la psychanalyse… pour analyser les situations et tenter une écoute et un « accompagnement » aidant et constructifs
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Asso. EPE : Ecole des Parents et Educateurs Paul BARRE
Les MISSIONS du
CONSEIL CONJUGAL ET FAMILIAL (CCF)
Décret N° 92-784 du 06/08/1992 relatif aux centres de planification ou d’éducation familiale. Ministère – arr. du 23/03/93 – JO du 25/03/93 relatifs aux établissements d’information, de consultation ou de conseil familial.
1 / ACCUEIL, INFORMATION et ORIENTATION du public sur les questions relatives à la FÉCONDITÉ, la CONTRACEPTION, La SEXUALITE et la PREVENTION des INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES. Intervention auprès des grossesses assistées, adoptions
2 / PREPARATION des JEUNES à leur VIE de COUPLE et à la fonction PARENTALE, notamment à travers une INFORMATION INDIVIDUELLE et COLLECTIVE en milieu scolaire (obligatoire), associatif :
à ma connaissance, seuls les CCF sont formés à l’éducation sexuelle en milieu scolaire, dans le cadre d’une formation professionnelle avec éthique et déontologie.
L’éducation à la sexualité contribue à une meilleure connaissance et à un meilleur respect de soi et des autres, à la prévention des violences sexistes et sexuelles, et à la promotion de l’égalité. Conformément aux dispositions de l’article L. 312-16 du Code de l’éducation, une éducation à la sexualité est organisée à raison d’au moins trois séances annuelles et par groupes d’âge homogène, selon une durée qui peut varier en fonction de l’âge des élèves. Ces séances doivent respecter le cadre fixé par la circulaire n° 2018-111 du 12 septembre 2018 relative à l’éducation à la sexualité.
Tous les élèves doivent bénéficier d’une éducation à la sexualité adaptée à leur âge. Pourtant, l’effectivité de ces séances demeure très inégale depuis plusieurs années, alors que les élèves sont souvent confrontés, notamment dans l’univers numérique, à des représentations sexistes, voire dégradantes.Pour plus d’informations : https://www.education.gouv.fr/education-la-sexualite-1814
3 / ENTRETIENS préalables à l’IVG prévu à l’art. 162-4 du code de la santé publique
et ACCOMPAGNEMENT des femmes ayant subi une IVG ;
4 / ACCUEIL et CONSEIL aux personnes se trouvant dans des situations DIFFICILES liées à des dysfonctionnements FAMILIAUX ou victimes de VIOLENCES.
5 / Activateur de ressources intérieures et dans son environnement chez le consultant
6 / Créateur d’un ESPACE, d’un cadre SÉCURISANT… où le consultant va trouver ses SOLUTIONS, ses RESSOURCES personnelles. 2023
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Durée des entretiens :
Les 1iers contacts nécessitent d’établir une véritable relation de conseiller/client, de créer les conditions de la rencontre qui permet de construire l’affiliation et la confiance pour se découvrir…Annie Tel Boïma, CCF, formatrice, journal « différences » de l’ANCCEF, sept.06
Et d’ajouter au sujet de notre rôle :
…tout en aidant l’autre à se nourrir lui-même, à recueillir le plus d’informations sur lui-même… elle/il doit retourner à lui avec cette plus-value qui le fera se poser des questions différentes ou nouvelles… le conseil c’est aussi ouvrir un éventail de choix par rapport aux normes du moment (ou aux modes).
… Le CCF garde une attitude de non-directivité sur le contenu, chemin pour reconnaitre à l’autre son pouvoir et lui permettre de le garder sur lui-même. Ces demandes objectives débouchent assez vite sur des préoccupations plus larges liées à la vie de couple ou de la famille. Dans ce cas, selon notre origine professionnelle (formation initiale) et notre facilité au « tenir conseil », notre action (interactions) va plus ou moins favoriser la réflexion sur le changement.
THERAPEUTE : DEFINITION de Gerda BOYESEN, à l’origine de l’EFAPO une école de psychothérapeutes
Le thérapeute est une personne purifiée et parvenue au point où toute volonté de puissance, tout besoin d’exercer un pouvoir ou d’être reconnu, ont disparu ; qui n’agit avec son patient qu’avec fraternité d’âme et sensibilité. Dans l’espace de la séance ou l’espace de groupe, il est totalement là, empathiquement là, miroir et donneur d’énergie, passeur pour la conscience dans son aventure intérieure…
… Ses objectifs sont de rétablir la pleine circulation libidinale et la spontanéité primale chez un être malmené par sa personnalité secondaire, de redonner la liberté et la créativité à une conscience prisonnière de la peur et des refoulements, de lui permettre son expansion vers l’infini à travers et au-delà des images archétypales…
Gerda BOYESEN, « Entre psyché et soma », P.VI